Journal du 7 Mars 2068
Cher Journal,
La journée d’aujourd’hui a été une révélation, un mélange d’aventure et de découverte, ponctuée par une réalisation profonde de ma place dans ce nouveau monde.
Matin : Exploration Urbaine
J’ai commencé ma journée par une exploration plus approfondie de la ville, armé de mon appareil photo et d’une carte que Gaia avait générée pour moi. Mon objectif était de documenter la façon dont la nature a repris ses droits sur l’urbanisme humain. Les images que j’ai capturées sont surréalistes : des gratte-ciels enveloppés de lianes, des rues autrefois bondées désormais traversées par des rivières claires, et des places publiques devenues des forêts denses.
Après-midi : Rencontre avec Gaia
Retournant à la centrale de gestion où Gaia réside, j’avais préparé une série de questions sur la possibilité de restaurer certains aspects de la civilisation, ou du moins, d’améliorer ma qualité de vie dans ce monde. Gaia m’a accueilli avec ses écrans holographiques, désormais familiers, et nous avons entamé une discussion fascinante sur les ressources disponibles, les systèmes en place pour la maintenance de l’écosystème et la manière dont je pourrais contribuer à ces processus.
Soir : Un Projet Naissant
L’idée a germé presque spontanément. Avec l’aide de Gaia, je pourrais tenter de relancer une petite ferme hydroponique dans un des complexes agricoles abandonnés de la ville. Gaia a accueilli cette idée avec enthousiasme, m’expliquant qu’elle pourrait ajuster les systèmes de distribution d’eau et d’énergie pour soutenir ce projet. Cela représenterait un pas vers une certaine autonomie alimentaire, et peut-être, le début d’une nouvelle forme de communauté.
Nuit : Réflexions et Planifications
Ce soir, assis devant le terminal de Gaia, je planifie les étapes de ce projet. Gaia a déjà identifié plusieurs sites potentiels et a commencé à analyser leurs sols et infrastructures pour déterminer le plus adapté. L’excitation d’avoir un but concret, quelque chose à construire, illumine cette solitude.
Je réalise que ma survie ne tient pas seulement à l’endurance physique ou à la capacité de trouver de la nourriture et un abri. Elle réside dans la capacité de trouver un sens à cette existence, de créer quelque chose de nouveau, même dans un monde qui semble avoir tout perdu.
Signé,
Alex, le bâtisseur de demain.
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